Dépistage cancer prostate-PSA- "Sur-diagnostic", donc "sur-traitement"
Publié le 28 Février 2013
Un article récent du BMJ (cliquez ici) me parait très intéressant et l'argumentaire scientifiquement bien étayé.
On pourra y lire que le dépistage du cancer de la prostate par l’analyse /interprétation de tests sanguins de PSA (Prostatic Spécific Antigen) conduit à de nombreux diagnostics et donc de traitements aux effets secondaires notables et définitifs pour une faible réduction de la mortalité par ce cancer. Balance effets secondaires/ effets positifs plutôt déséquilibrée.
En d'autres termes, la plupart des hommes atteints du cancer de la prostate détectés par le test PSA ont des tumeurs qui ne causeront pas de problèmes de santé (« surdiagnostiquées »), mais presque tous feront l'objet d'un traitement précoce (« surtraitées »)
Ainsi, pour l’auteur, les médecins ne devraient pas recommander le dosage des PSA pour le dépistage du cancer de la prostate.
En cas d'utilisation de ce dosage il serait préférable augmenter les seuils qui définissent une anomalie, seuils qu’il faut corréler à l’âge .
voir article 2012 du blog : cliquez ici
la publication HAS de 2009 : cliquez ici
l'excellente synthèse en 2012 du Dr Dupagne : cliquez ici.
F.Dussauze
Conflits d’intérêts : l’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée.
Cet article est issu d’une expérience de terrain, il existe d’autres produits, et d’autres protocoles de prise en charge.